Quatre jours sous un ciel voile,
Parseme de nuages blancs,
De nuages gris,
Et pleurant tous les jours,
Et toutes les nuits aussi.
De Copacabana a Ipanema,
Des pains de sucre a la Bossa Nova.
Est-ce bien toi, Rio ?
Rio de Janeiro ?
La ville exotique,
Que le monde decortique,
Dans les bouquins,
Dans les revues,
Personne aujourd’hui,
Ne t’aurait reconnue.
Triste Rio, triste nous,
Nous t’avons reve,
Tu nous a decue.
Mais malgre le temps,
En se balladant,
Nous te decouvrons.
Et sous un jour meilleur,
Qui te rend plus belle,
A chaque battement de cœur.
Le soleil a encore disparu,
Et tu fais triste mine
De ces heures perdues.
C’est pas grave, Rio,
Demain sera un jour nouveau.
Le Cristo Corcovado,
Comme il est grand,
Comme il est beau.
Et si nous allons a Rio,
N’oublions pas de monter la-haut.
C’est pour demain,
Ou pour bientôt.
Mais ce n’est pas vrai,
On ne l’a pas fait.
Belle Rio,
Si un jour nous revenons,
Nous te jurons
Que nous le verrons,
Maintenant, c’est l’heure des adieux…
Et Rio est toujours dans les cieux,
Ton coeur est pur, ton cœur est bon
Et il fait de toi un nom.
RIO.