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Manaus... Au coeur de l'Amazonie

par Pascale et Laurent 15 Novembre 2008, 20:18 Bresil

Porto Velho, le lendemain. A 8h30, nous tentons notre chance dans une autre agence de voyage... mais, il est toujours impossible de payer nos billets d'avion de la compagnie Gol avec notre carte de credit. Par contre, si nous voulons voyager avec la compagnie TAM, pas de probleme. Un peu complique le Bresil, non ? Donc, nous partons a la recherche d'un distributeur de billets, et arrivons a la Banco Do brasil. Miracle, nous arrivons a retirer des sous... et nous nous precipitons a l'agence de voyage. Il est deja 10h00... Finalement, nous prenons nos billets pour l'avion de 14h30. 
La communication n'est pas facile car les bresiliens parlent peu anglais ou espagnol, et nous ne parlons pas portugais. Un bus nous conduit du centre ville a l'aeroport. Le chauffeur conduit de maniere tres brusque... peut-etre un signe de virilite ? 
A notre arrivee, Manaus apparait comme une ville vivante avec sa foule bruyante et coloree, composee de marchands de rue et de badauds. Nous nous arretons au Palace Hotel... un nom qui en jette. Nous avons eu un bon rabais. D'ailleurs, que ce soit au Bresil ou ailleurs, il ne faut jamais hesiter a negocier le prix des chambres.  
Nous sortons voir la ville en ayant pris au prealable quelques precautions. En effet, le Bresil a mauvaise presse quant a la securite. D'ailleurs, tous les voyageurs rencontres ont toujours une petite anecdote amusante a propos du Bresil : vol, braquage, drogue... De quoi, devenir completement parano... Donc, nous sortons mais en prenant le strict minimum : l'appareil photo en poche, juste l'argent necessaire, une photocopie de notre passeport et surtout aucun sac. 
Nous decouvrons le fameux theatre Amazonas qui fut construit a l'epoque ou l'exploitation du caoutchouc rapportait des fortunes. Il fait deja nuit et la grande place est seulement peuplee par quelques groupes epars. Les rues sont desertes. Les marchands de rue sont partis et ils ne subsistent que les papiers et les plastiques... Repas du soir dans une pizzeria... Sur le retour, les balayeurs et balayeuses ont pris possession de la rue. Ces dernieres jetent leur regard avide sur les belles boutiques de chaussures... Quel contraste !
Pour quitter Manaus en direction de Santarem ou de Belem, deux possibilites se presentent : l'avion ou le bateau. En effet, la seule route au depart de Manaus dessert Boa Vista et le Venezuela... Une autre fois, peut-etre ?  Alors, avion ou bateau ou plutot bateau ou avion... Indecision quand tu nous tiens. Finalement, nous optons pour le bateau, direction Santarem. Nous nous rendons a la gare maritime... ou malgre les difficultes de communication nous arrivons a prendre 2 billets pour le pont premiere classe. Le bateau "Cezar Brelaz" part demain a 8h00 pour une "croisiere" de 3 jours. En attendant, il nous reste a acheter les hamacs...
Aujourd'hui, nous nous levons a 6h00 du mat' afin d'etre sur le bateau a 7h30. C'est dur la vie en voyage. Nous partons a pied de l'hotel pour rejoindre la gare maritime. Nous l'atteignons rapidement, passons les controles et nous mettons a la recherche du bateau. Un gars nous indique le bout du quai... mais, point de bateau. Finalement, personne ne sait ou se trouve ce satane rafiot... Cezar montre toi, ou te caches-tu ? Finalement, un gars nous dirige vers la navette qui relie la gare a un autre quai. Ainsi, nous attendons la navette... Il est 7h25... Suspense... Mais, au moment, de monter a bord, le gars en charge de l'embarcation nous informe  que notre bateau ne se trouve pas sur l'autre quai... Aurait-il disparu ? ou coule ? ou serait-ce un vaisseau fantome ?
Nous demandons a un autre quidam qui nous fait patienter sur un banc. Celui-ci prend son telephone... L'heure tourne... Finalement, un 4x4 arrive et nous amene a bon port... c'est le cas de l'ecrire ! De peur de rater le bateau, nous courons sur le sable et, voyons apparaitre notre beau Cezar Brelaz, tout de bleu et de blanc revetus. Nous montons a bord... Surprise, personne ! Etonnant pour un bateau qui doit partir sur le champ ! C'est alors que l'equipage nous previent que celui-ci ne part qu'a 14h30... Pour une fois, nous sommes les premiers a arriver. Nous avons tout loisir de choisir l'emplacement de nos hamacs sur le pont superieur, premiere classe oblige. Ainsi, nous decidons de nous mettre loin des toilettes et a proximite d'un poteau afin de pouvoir y attacher nos sacs. Ensuite, nous partons a la decouverte du port de Manaus : des gens qui s'agitent, des couleurs, du bruit, des bateaux qui tanguent, du bazar, et donc de la vie... tout ce qui fait le plaisir des voyages. Nos pas nous menent vers le vieux marche de Manaus. Il s'agit d'une copie des anciennes halles parisiennes. Les arcades sont en fer forge magnifiquement travaille. Dommage, qu'il soit laisse a l'abandon. Deambulant le long des quais, nous observons la vie du port. La, un bateau bar echoue sur le sable, ici un vendeur d'ananas echoue sur le trottoir... Nous sommes spectateurs d'un monde que l'on ne connait pas, qui s'organise differemment et ou l'on ne s'ennuie jamais !
Vers 14h00, apres avoir deguste un hamburger prepare par une "fausse" bresilienne, nous remontons a bord de notre rafiot. Et la, tout a change. Les hamacs sont quasiment empiles les uns sur les autres. Je crois que nous ne serons pas seuls... Une experience supplementaire...
Vers 14h30, c'est parti pour 3 jours / 2 nuits de navigation en direction de Santarem.   
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commentaires
M
;Hé bien vous en avez mis du temps pour écrire mais l'attente en valait la chandelle. Rien que du bonheur. On en apprend encore à chaque fois. Je vais devenir caléé...HIHIHIHI.<br /> En tut cas vous avez une mine superbe tous les deux. Un petit conseil pour Laurent : c'est mieux de bronzer sans tee shirt.... Ca laisse moins de traces....Pour Pascale : ca fait plaisir de te voir en pleine forme. Trèsjolies les photos avec les enfants tu ne peux pas t'empêcher de les prendre. On ne se refait pas .Alez assez écrit. Bisous à vous deux et à bientôt sur votre blog. Marie-Hélène des lutins
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